A
cent lieues d'un Top 50 où sont pourtant bien introduits leurs compères
rennais Daho et Niagara, Marc Seberg se forge, au fil des albums, une carrière
lumineuse. On est loin du "brouillard définitif" de Marquis
de Sade et le spectre de Joy Division s'est enfin envolé. Place aux guitares
cristallines d'Anzia, qui flirtent avec le funk, et à la voix toujours
plus lyrique d'un Philippe Pascal qui semble connaître un regain d'optimisme.
La poésie des textes et la richesse mélodique de leur musique
affirment, dans ce troisième album, la véritable personnalité
de ces cinq Bretons que l'on espère redécouvrir bientôt
sur scène. Marc Seberg possède désormais une classe internationale
et pourrait bien être le groupe européen de la prochaine décennie.
D'ici peu les Anglo-Saxons nous les envieront.
Par ?
Copyright : Télépoche, 1987